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En France, la plupart des écoles et universités – et en particulier les écoles d’ingénieur – demandent à leurs élèves de passer l’examen TOEIC afin d’obtenir leur diplôme.

Avec l’internationalisation des espaces de travail, la maîtrise de plusieurs langues est devenue une compétence indispensable pour ces écoles qui souhaitent mettre en avant la capacité de leurs élèves à évoluer et s’adapter sur le marché du travail.

En effet, en France, de plus en plus d’entreprises exigent désormais un score minimum au TOEIC dans leurs processus de recrutement et de promotion. Mais quels sont les principaux facteurs de cette tendance ?

 

La nécessité de maîtriser l’anglais sur le lieu de travail

De nos jours, l’anglais est la troisième langue la plus parlée dans le monde (après l’espagnol et le mandarin), c’est également la langue la plus utilisée sur Internet. De ce fait, l’anglais a été, pendant plusieurs années, considérée comme étant une « lingua franca », comprenez : la langue subsidiaire en l’absence d’une langue commune. En 2018, l’anglais est la langue officielle dans 75 pays et est parlée par environ 750 millions de personnes n’ayant pas cette dernière pour langue maternelle. Par conséquent, l’anglais peut être considéré comme un standard dans le monde professionnel.

En France, la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI)* définit dans les Références et Orientations un niveau de maîtrise minimum de la langue anglaise afin de pouvoir obtenir un diplôme d’ingénieur. Selon la CTI, le « niveau souhaitable pour un ingénieur est à la hauteur du niveau C1 », niveau établi dans le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Cependant, le niveau B2 reste le « niveau minimum requis » à l’obtention du diplôme d’ingénieur.

 

Ingénierie et dimension internationale

Pourquoi être capable de communiquer dans au moins une langue étrangère est aujourd’hui devenue une obligation, imposée à tous les élèves en ingénierie, y compris ceux n’ayant pas de vocation de travailler à l’international ? Pour répondre à cette question, le CDEFI (Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs) a publié un sondage qui conclut qu’aujourd’hui les ingénieurs doivent être capables d’utiliser les technologies le plus efficacement possible dans un contexte international. En effet, les progrès faits en matière de technologies sont de plus en plus partagés au niveau mondial, et ce phénomène est susceptible de s’intensifier avec le temps. Un jeune ingénieur va très certainement avoir besoin de s’exprimer en anglais pour participer à des projets internationaux et/ou pour exporter des technologies et des savoir-faire.

 

La nécessité d’avoir une certification délivrée par une organisation reconnue

C’est pour les raisons citées précédemment que la CTI exige de ses étudiants une certification à un niveau B2 de la maîtrise de la langue anglaise à la fin de leurs études. En outre, le Premier Ministre français Edouard Philippe veut également que le niveau B2 soit le niveau minimum exigé dans le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) pour au moins une langue étrangère à la fin du lycée.

Dans les Références et Orientations, la CTI précise que ces « niveaux doivent être certifiés par une organisation reconnue et externe à l’école concernée ». Par conséquent, un score au TOEIC de 785 est généralement exigé afin de valider un diplôme d’ingénieur (bien que le score puisse varier d’une école à l’autre).

 

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