En classes préparatoires aux Grandes Écoles d’ingénieur ou de commerce, tous les élèves se focalisent sur les matières dites « principales », à savoir les matières dont le volume horaire est le plus élevé et dont les coefficients sont les plus forts aux concours. Il s’agit donc des maths ou de la physique pour les prépas scientifiques et de la culture générale ou de l’histoire géographie géopolitique pour les prépas économiques et commerciales. Cependant, il ne convient surtout pas de négliger les « petites matières » telles que les langues ou le français, et voici pourquoi !
Tout d’abord, les coefficients accordés aux langues sont souvent non négligeables ! Par exemple, pour le concours Polytechnique le coefficient de l’épreuve de Langue Vivante 1 (LV1) est de 6, soit autant que la première épreuve écrite de physique ! Pour le concours Centrale-Supélec, le coefficient de la LV1 est de 11 contre 15 en moyenne pour les épreuves écrites scientifiques. Du côté des concours commerce, les écoles donnent la belle part aux langues, puisque leur coefficient est toujours de 4 ou 5 contre 6 ou 8 pour les matières écrites principales. Dans certaines écoles comme l’EM Strasbourg, la LV1 est même la matière la mieux coefficientée aux concours et devient donc matière principale ! Pour les oraux, la différence de coefficient est un peu plus importante entre les langues et les autres matières, cependant, une bonne note peut là encore faire la différence quand il s’agit de passer de l’admissibilité à l’admission.
En prépa, la majorité des élèves sont très bons dans les matières principales car c’est pour cette raison qu’ils ont été admis. Si un étudiant a le niveau requis pour concurrencer les autres étudiants aux concours, la différence se fait rarement sur la réussite des épreuves les plus importantes ! En effet, les étudiants admissibles à une même école ayant tous plus ou moins le même niveau dans les matières principales, ce sont les plus petites épreuves qui vont déterminer leur véritable classement.
De plus, il est important de travailler les langues aussi bien que les matières scientifiques, et ce n’est pas parce qu’on a un profil scientifique qu’il faut négliger tout ce qui relève du littéraire. Sur le plan de la culture générale, il est évidemment important de continuer à se cultiver même en prépa scientifique, mais sur un plan purement pratique, il est également très important d’avoir un bon niveau d’anglais. En effet, à leur sortie des écoles de commerce ou d’ingénieur, les étudiants vont s’adonner à des carrières souvent internationales ou du moins qui requerront une certaine aisance en anglais, du fait de leur haute qualification dans leur domaine.
Il est donc très important de ne pas négliger les matières comme l’anglais dites « secondaires », qui doivent ce surnom seulement du fait du faible volume horaire qui leur est accordé. C’est pourquoi, chez MH Education, nous accompagnons beaucoup d’étudiants en classes préparatoires en vue de leur concours, en les préparant aussi bien aux écrits qu’aux oraux.
